L'indice de référence de la Bourse de Londres a atteint vendredi son niveau le plus bas depuis deux semaines, pénalisé par les pertes des majors pétrolières et des grandes banques, dans un contexte de repli mondial des valeurs financières lié aux inquiétudes sur la santé des banques régionales américaines.

Le FTSE 100 a reculé de 1,3 % à 9 310 points à 10h17 GMT, tandis que le FTSE 250, plus orienté vers le marché britannique, a chuté de 1,6 % à 21 643 points.

Les deux indices se dirigeaient ainsi vers une deuxième semaine consécutive de pertes.

L'indice du secteur bancaire a cédé près de 3 %. HSBC, Barclays et Standard Chartered ont respectivement perdu 1,9 %, 5,3 % et 4,6 %.

L'indice des banques d'investissement et des courtiers a reculé de 2 %. Le courtier ICG a chuté de 6,4 %, signant la plus forte baisse du FTSE 100.

Aux États-Unis, la banque régionale Zions Bancorporation a annoncé une perte de 50 millions de dollars liée à deux prêts de sa filiale californienne, tandis que Western Alliance a indiqué avoir engagé des poursuites pour fraude contre Cantor Group V, LLC, ravivant les inquiétudes sur la qualité du crédit.

Les contrats à terme sur Wall Street laissaient entrevoir une ouverture en baisse vendredi, après le repli enregistré jeudi.

Sur le FTSE 100, les géants pétroliers BP et Shell ont respectivement reculé de 2,7 % et 0,9 %, pesant lourdement sur l'indice, alors que l'aversion mondiale au risque a fait chuter les cours du pétrole.

L'économie britannique est repartie à la hausse en août, selon des données publiées jeudi. Par ailleurs, le Fonds monétaire international a indiqué plus tôt cette semaine que l'économie du Royaume-Uni devrait enregistrer en 2025 la deuxième croissance la plus rapide du G7, derrière celle des États-Unis, dirigés par le président Donald Trump.

L'indice du secteur aérospatial et défense a reculé de 3,1 %, dans le sillage des pertes enregistrées par ses homologues européens.

Du côté des valeurs individuelles, Pearson a grimpé de 5,3 % en tête du FTSE 100, l'entreprise d'éducation anticipant une accélération de la croissance de ses ventes au quatrième trimestre.

Man Group a progressé de 4 % après que la croissance de ses actifs sous gestion a dépassé les attentes.