L'indice principal de la Bourse de Toronto est resté atone mardi, les pertes enregistrées dans les valeurs énergétiques ayant compensé les gains du secteur des matériaux, tandis que les investisseurs évaluaient les conséquences d'une possible fermeture du gouvernement américain, susceptible de perturber la publication de données économiques cruciales.

L'indice composé S&P/TSX de Toronto a reculé de 0,08 % pour s'établir à 29 917,93 points.

Le vice-président américain JD Vance a averti que le gouvernement semblait « se diriger vers une fermeture » à la suite de l'impasse des négociations budgétaires entre le président Donald Trump et la direction démocrate.

Une fermeture du gouvernement retarderait la publication, prévue vendredi, du rapport sur l'emploi américain, un indicateur clé qui pourrait compliquer les perspectives de politique monétaire de la Réserve fédérale.

Les investisseurs espéraient des chiffres modérés afin de préserver les anticipations de baisse des taux et de soutenir le rallye boursier en cours.

Sur le TSX, les sociétés minières ont mené les hausses avec une progression de 0,6 % alors que les cours de l'or récupéraient une partie de leurs pertes, après avoir reculé depuis des sommets historiques en raison de prises de bénéfices.

Le secteur financier, très pondéré dans l'indice, a également contribué positivement, avançant de 0,4 %.

À l'inverse, le secteur de l'énergie a enregistré la plus forte baisse de la séance, cédant 1,3 %, les prix du pétrole reculant dans l'attente d'une nouvelle augmentation de la production par l'OPEP+.

Cependant, l'indice de référence s'apprête à clôturer le mois de septembre ainsi que le troisième trimestre sur des gains solides.

« Une grande partie de la vigueur du marché canadien jusqu'à présent s'explique par deux facteurs : d'une part, les résultats des entreprises, qui ont été particulièrement solides, notamment dans certains des plus grands secteurs du TSX, et d'autre part, la fermeté des prix des matières premières, en particulier dans le secteur aurifère », a déclaré Josh Sheluk, gestionnaire de portefeuille chez Verecan Capital Management.