Les contrats à terme liés à l'indice principal de la Bourse de Toronto, largement axé sur les ressources, étaient en baisse mardi, alors que les prix du pétrole et des métaux reculaient. Les investisseurs évaluent par ailleurs les conséquences d'une possible fermeture du gouvernement américain, susceptible de perturber la publication de données économiques essentielles.

À 7h (heure de l'Est) soit 11h GMT, les contrats à terme sur l'indice S&P/TSX affichaient un repli de 0,2 %.

Les contrats à terme de Wall Street reculaient également, après que le vice-président américain JD Vance a averti que le gouvernement semblait « se diriger vers une fermeture », à la suite de négociations budgétaires au point mort entre le président Donald Trump et la direction démocrate.

Une fermeture de l'administration retarderait la publication du rapport crucial sur l'emploi américain prévu vendredi, ce qui pourrait compliquer les perspectives de politique monétaire de la Réserve fédérale.

L'attention des marchés se tourne désormais vers le rapport du département du Travail américain sur les offres d'emploi d'août, attendu plus tard dans la journée. Les investisseurs espèrent des chiffres modérés, qui préserveraient les anticipations de baisse des taux et soutiendraient la progression actuelle des actions.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a atteint un nouveau sommet historique lundi, porté par l'optimisme des investisseurs sur les perspectives de l'économie mondiale et la forte pondération de l'indice en valeurs cycliques.

L'indice de référence s'apprête à clôturer le mois de septembre et le troisième trimestre sur des gains solides.

Dans le secteur des matières premières, les prix de l'or ont reculé, les investisseurs ayant pris leurs bénéfices après une envolée vers des niveaux records. Le cuivre a également cédé du terrain sous l'effet de prises de bénéfices, après avoir atteint un sommet de 15 mois la semaine dernière, tandis que les prix du pétrole ont baissé en anticipation d'une augmentation de la production de l'OPEP+.

Sur le plan corporate, le producteur pétrolier canadien Imperial Oil a annoncé lundi une réduction de ses effectifs d'environ 20 % d'ici la fin 2027, dans le cadre d'une vaste restructuration qui aboutira à la fermeture de la quasi-totalité de sa présence à Calgary.

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