Actions en hausse

Petershill Partners (+33%) : le Britannique va restituer 921 millions de dollars à ses actionnaires via l’annulation de 221,9 millions d’actions (4,15 USD par titre), sous réserve des autorisations nécessaires. La société quittera la cote de Londres le 4 décembre et redeviendra privée.

Hennes & Mauritz (+9%) : H&M a publié un T3 largement supérieur aux attentes. L’action a bondi jusqu’à +11,9% en séance, soutenue par un bon accueil de sa collection automne, même si les ventes de septembre devraient stagner à taux de change constants face à une base de comparaison élevée.

Pepco (+8%) : le distributeur polonais à bas prix a vu son chiffre d’affaires progresser de façon dynamique sur la période récente. Il vise plus de 4,5 Mds € de revenus en 2025 et un bénéfice d’exploitation en haut de fourchette, tout en lançant un rachat d'actions.

Polypeptide (+7%) : Jefferies démarre le suivi à l'achat avec un objectif de cours de 38,70 CHF. "En dépit de ses solides capacités techniques, de sa plateforme de fabrication flexible et de ses prévisions à moyen terme, elle se négocie à un prix réduit. Nous estimons que l'évaluation actuelle implique une croissance matériellement inférieure aux prévisions de la société pour 2024-2028", note l'analyste.

Theon (+6,3%) : le concepteur de systèmes de vision militaires, en partenariat avec Andres Industries, a obtenu un contrat de l'Occar pour fournir son système thermique amovible IRIS-C à l’Allemagne et à la Belgique. La commande atteint 50 MEUR, assortie d’une option de 150 MEUR, avec des livraisons prévues en 2026-2027.

SSP Group (+6%) : Irenic Capital Management, fonds activiste, chercherait à susciter des offres de rachat pour SSP après avoir renforcé sa participation, selon le Financial Times.

Canal+ (+4%) : le groupe désormais coté à Londres lance un programme de rachat d’actions pouvant atteindre 31 MGBP, destiné à financer ses plans d’intéressement en actions. Jusqu’à 10% du capital social pourra être racheté d’ici au 19 décembre.

Trigano (+2%) : le spécialiste des camping-cars a publié un chiffre d'affaires annuel en baisse de 6,8%, à 3,66 milliards d'euros. Les projections de marges sont proches des attentes du marché, qui joue clairement le nouvel exercice.

Actions en baisse

Quadient (-15%) : douche froide pour le groupe français sur son T1 fiscal, en baisse à cause d'un marché difficile aux Etats-Unis. Le groupe abaisse ses prévisions 2025 et suspend ses objectifs 2023-2026.

Bénéteau (-7%) : le groupe a publié des résultats semestriels dégradés et ne voit pas tout de suite la fin de l'avis de gros temps. Le premier semestre a été rude, note UBS, qui ajoute que le plan de croissance, comprenant l'accélération des lancements de produits et la normalisation des stocks, devrait être le moteur de la reprise.

Bachem (-6%) : Jefferies démarre le suivi à sousperformance avec un objectif de cours de 49,30 CHF. Contrairement à son homologue Polypeptides, l'analyse considère le potentiel commercial limité à long terme. "Nous pensons qu'un engagement en faveur de réacteurs à grande échelle et de produits phares limite le potentiel sur un marché fragmenté et s'accompagne d'une incertitude en matière d'exécution", explique l'analyste.

Grenergy Renovables (-5%) : le marché réserve un mauvais accueil aux chiffres trimestriels, malgré un passage dans le vert. UBS juge les chiffres relativement neutres : pas de quoi s'alarmer, ni s'enflammer.

Elekta (-5%) : le secteur medtech est sous pression après la révélation d'une enquête de l'administration Trump sur les importations de matériel médical aux Etats-Unis, qui pourrait aboutir à des surtaxes spécifiques. Siemens Healthineers ou Getinge sont aussi concernées, ainsi que dans une moindre mesure Sartorius Stedim Biotech.

Colruyt (-4%) : le distributeur belge prévoit un bénéfice d'exploitation et un résultat net stables pour l'exercice 2025/2026. Des objectifs confirmés en assemblée générale, même si le management a concédé que c'est le second semestre qui permettra de stabiliser l'activité, après un premier semestre plus difficile. "Alors que le groupe a réitéré que l'environnement reste difficile, Colruyt a mentionné que la concurrence s'est encore intensifiée avec les ouvertures dominicales et la suppression du jour de fermeture hebdomadaire obligatoire", commente KBC Securities.