En introduction, les gérants soulignent que le mois de septembre a été marqué par l'attention portée à la politique monétaire, alors que la Fed, comme prévu, a abaissé son taux directeur dans la fourchette de 4-4,25 %. Par ailleurs, la banque centrale américaine a laissé entendre que deux nouvelles baisses de taux pourraient intervenir à l'automne.
« Au cours du mois, Donald Trump a poursuivi ses tentatives pour obtenir le limogeage de la gouverneure de la Fed, Lisa Cook, sans que l'on connaisse encore l'issue de cette démarche. De son côté, Stephen Miran, nouveau membre du conseil de la Fed proche de Trump, a voté en faveur d'une baisse de 50 points de base, ce qui souligne que les inquiétudes concernant l'indépendance de la Fed devraient persister à l'avenir », écrivent les gérants.
Ils estiment également que l'affaiblissement du dollar peut être attribué aux inquiétudes du marché concernant l'indépendance de la Fed.
Sur le plan national, le marché suédois était divisé quant à la décision de la Riksbank en septembre. Les gérants anticipaient une baisse en novembre, mais la Riksbank a finalement décidé d'abaisser son taux de 25 points de base à 1,75 % dès septembre.
« La Riksbank a déclaré se sentir confiante dans sa prévision d'un reflux de l'inflation, mais la trajectoire des taux indique qu'il s'agissait probablement de la dernière baisse du cycle. Espérons que les consommateurs suédois, désormais soutenus à la fois par des taux plus bas et par un budget automnal très favorable proposé par le gouvernement, pourront enfin dépenser davantage et ainsi donner un coup de pouce à une conjoncture jusque-là morose. »
En Europe, la BCE a pour sa part choisi de laisser ses taux inchangés, estimant que l'inflation se maintient désormais autour de la cible. La banque centrale a néanmoins souligné que chaque décision serait prise à la lumière des données économiques les plus récentes, qui continueront d'être scrutées.
Les spreads de crédit sont restés quasiment inchangés au cours du mois, et ils se sont resserrés depuis le « Jour de la Libération » de Trump en avril. Depuis août cependant, ils se sont stabilisés à des niveaux bas.
Du côté des sociétés en portefeuille, il est à noter que Corem a vendu des actifs immobiliers pour 1,2 milliard de couronnes, se rapprochant ainsi de son objectif de 5 milliards de ventes d'ici 2025. Dans le même temps, EQL Pharma a émis un avertissement sur ses résultats en raison de perturbations chez ses fournisseurs, ce qui devrait diviser par deux son rythme de croissance et comprimer ses marges. Toutefois, ces difficultés sont jugées temporaires.
Au sein du portefeuille, les positions en obligations Stenhus, Compactor et Oatly ont été renforcées, tandis qu'une obligation Bellman Group a été vendue et une obligation Hexagon est arrivée à échéance.
Les titres ayant le plus contribué positivement à la performance du mois sont les obligations émises par Prisjakt, Tempcon et Logistea, tandis que celles de Bellman, Nibe et Oatly ont pesé sur le rendement.
À la fin du mois, les principaux investissements du fonds étaient des obligations émises par Skandia, Cibus et SEB, représentant respectivement 3,0 %, 2,0 % et 2,0 % du portefeuille.
Le rendement moyen du fonds s'établissait à 3,8 %, avec une duration de 0,8 an. La note de crédit moyenne du portefeuille était de BBB-.
| Sensor Räntefond, % | septembre 2025 |
| Variation du fonds, en % | 0,4 |
| Variation de l'indice, en % | 0,2 |

















