Publicis grappille 0,14% à 69,48 euros à la Bourse parisienne. Le géant publicitaire bénéfice d'un relèvement de sa note de crédit par Moody's, passant de "Baa2" à "Baa1", le tout assorti d'une perspective "stable". L'agence de notation s'est justifiée en invoquant la solidité des performances opérationnelles du groupe, l'amélioration de son profil commercial ainsi que sa flexibilité financière. Il y a moins d'un mois, l'entreprise présidée par Arthur Sadoun a dévoilé une hausse trimestrielle de 7,1% de son revenu net, à 3,08 milliards d'euros, contre un consensus de 4,5% sur la même période.

Le revenu net de Publicis s'est amélioré de 5,7% en Amérique du Nord, région qui représente 62,9% de l'activité du groupe. En Europe, sa deuxième plus forte zone le revenu net a bondi de 12,3% en données organiques au premier trimestre, contre une croissance de 5% attendue.

Fort de ses dernières performances, le groupe est devenu le numéro deux mondial du secteur de la publicité. Il passe juste devant son rival américain Omnicom, mais reste derrière le britannique WPP.

Par ailleurs, les activités numériques et axées sur les données, Sapient et Epsilon, ont enregistré une croissance organique de 11% et 10% respectivement au cours du premier trimestre.

"Nous pensons que les résultats et les prévisions pour l'exercice 2023 seront accueillis positivement, en particulier la poursuite de la croissance à deux chiffres de Sapient et d'Epsilon", considérait alors UBS à la lecture des dernières performances trimestrielles de Publicis. 

Côté perspectives, Publicis confirme l'ensemble des objectifs fixés pour 2023, tablant sur une croissance organique du revenu net comprise entre 3% et 5%, tout en visant désormais le haut de cette fourchette.

Le groupe étudie également les développements dans le secteur de l'intelligence artificielle, qui, selon son PDG Arthur Sadoun, s'inscrit au coeur des activités du groupe depuis de nombreuses années grâce à la plate-forme Marcel AI, issue d'un partenariat avec Microsoft.