Le groupe américain - dont c'était mardi la première publication trimestrielle sous la houlette de sa nouvelle direction soutenue par les investisseurs activistes Carl Icahn et Darwin Deason - a augmenté son programme de rachat d'actions pour cette année, porté de 500 millions à 700 millions de dollars (611 millions d'euros).

Il a aussi relevé son objectif de flux de trésorerie disponible pour l'exercice, désormais vu dans une fourchette de 900 millions à un milliard de dollars, contre 750-950 millions précédemment.

Pour les trois mois à fin septembre, le bénéfice net part du groupe de Xerox est tombé à 89 millions de dollars, ou 34 cents par action, contre 179 millions (68 cents) un an plus tôt, pénalisé par des impôts plus élevés.

Hors éléments exceptionnels, le groupe a réalisé un bénéfice net de 85 cents par action, au-dessus du consensus de 78 cents selon de données de Refinitiv.

Le chiffre d'affaires total a baissé de 5,8% à 2,35 milliards de dollars, sous le consensus de 2,42 milliards.

Dans les transactions d'avant-Bourse à Wall Street, l'action Xerox avançait légèrement après ces annonces. Le titre a perdu environ 9% depuis le début de l'année.

Xerox a aussi déclaré dans son communiqué de résultats qu'il maintenait ses relations commerciales existantes avec Fuji Xerox et Fujifilm.

Xerox est engagé dans un projet compliqué d'absorption par le japonais Fujifilm.

Le groupe américain avait accepté en janvier sa fusion pour 6,1 milliards de dollars avec Fuji Xerox, sa coentreprise de longue date avec Fujifilm. Mais la transaction a été annulée en mai par la justice, saisie par Carl Icahn et Darwin Deason qui jugeaient Xerox sous-évalué dans cette opération.

Fujifilm a poursuivi Xerox à son tour et a gagné la semaine dernière un appel qui pourrait lui permettre de relancer le processus de négociations en vue d'un rachat.

(Sonam Rai à Bangalore, Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : FUJIFILM Holdings Corp, Xerox Corp