Carlos Ghosn, arrêté en novembre au Japon, a été inculpé de divers chefs de malversations financières aux dépens de Nissan lorsqu'il était président du constructeur japonais.

Il rejette toutes les accusations à son encontre et a été libéré contre une caution d'environ 4 millions d'euros dans l'attente de son procès, avec interdiction de quitter le Japon.

Carlos Ghosn se dit victime d'un complot mis au point par des dirigeants de Nissan opposés à ses projets d'intégration renforcée avec Renault.

Reuters a rapporté en décembre que le parquet de Tokyo soupçonnait Carlos Ghosn d'avoir utilisé des fonds de Nissan pour payer un homme d'affaires saoudien l'ayant aidé à se sortir de difficultés financières personnelles.

(Chang-Ran Kim et Kevin Buckland; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)