Synergie. Ce petit mot permet à Renault (+1,10% à 83,81 euros) de s’offrir une belle séance aujourd'hui à Paris. Ainsi, l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a annoncé que ses synergies annuelles avaient atteint 5,7 milliards d'euros en 2017. Un chiffre en croissance de 14% sur un an. « L’Alliance a un impact positif direct sur la croissance et le profit de chacune de ses entreprises membres », s’est félicité Carlos Ghosn, le président-directeur général de l’Alliance.

D'ailleurs, il s'agissait de la première année complète de synergies pour Mitsubishi Motors en tant que membre de l'Alliance.

Il faut dire que l'union fait la force, surtout dans le secteur automobile. Ainsi, les membres de l'Alliance peuvent fabriquer des voitures sur des plateformes communes, partager des coûts de R&D, tout en bénéficiant des approvisionnements communs en pièces, équipements et outillage. Sans oublier la mutualisation de l'approvisionnement en énergies des différents sites.

D'ailleurs, l'Alliance ne compte pas s'arrêter en si bon chemin : elle a réaffirmé son objectif 2022 de 10 milliards d'euros de synergies et de plus de 14 millions de véhicules vendus.

" Les synergies continueront d'augmenter dans les années à venir, alimentées par la convergence renforcée de l'Alliance : nous partagerons davantage de sites industriels, de plateformes véhicules et de technologies, tout en profitant de la présence des trois entreprises sur les marchés matures ou émergents ", a assuré Carlos Ghosn.