L'alliance a fait état dans un communiqué d'une "convergence renforcée" dans les achats, l'ingénierie et la fabrication/logistique, trois des quatre fonctions convergées en 2014, avec l'arrivée progressive de Mitsubishi dans l'équation.

Renault-Nissan a également créé deux nouvelles "fonctions convergées", dans la qualité et dans l'après-vente.

Pour renforcer l'alliance, qui vise un doublement des synergies annuelles au-delà de dix milliards d'euros entre 2016 et 2022, une fonction de "Business Development" sera également créée.

La question de la pérennité de l'alliance une fois que Carlos Ghosn aura passé la main revient régulièrement sur la table.

Le conseil d'administration de Renault a donné mi-février son feu vert à un nouveau mandat de PDG pour l'homme fort de l'alliance, qui a parallèlement nommé Thierry Bolloré numéro deux du groupe Renault. Mais au-delà, la question de la structure future de l'alliance et de son actionnariat reste entière.

"Certains actionnaires souhaitent qu'il y ait des liens plus solides que la rationalité économique", a déclaré Carlos Ghosn dans une interview aux Echos. "La réflexion sur cette feuille de route sera alimentée par la convergence opérationnelle: plus celle-ci sera poussée, plus les initiatives concernant la structure de l'alliance seront facilitées."

(Gilles Guillaume, édité par Gwénaëlle Barzic)

Valeurs citées dans l'article : Renault, MITSUBISHI MOTORS CORPORATION, Nissan Motor Co Ltd