Il s'agit de la dernière illustration en date de la volonté des constructeurs automobiles de se doter de fonds liés à l'innovation.

Dans un communiqué, les trois groupes estiment que ce fonds, évoqué par Reuters la semaine dernière, sera la plus important du genre dans le secteur automobile jusqu'à 2022.

L'industrie automobile, dont le modèle traditionnel reposait sur la détention privée de véhicules, est désormais menacée par les nouvelles habitudes de consommation et l'irruption de services de mobilité comme les véhicules en libre-service, les services de VTC de type Uber ou les plates-formes de covoiturage et de location de véhicules entre particuliers.

A ces nouveaux défis, viennent s'ajouter ceux de la voiture électrique et de la voiture connectée.

Le fonds prévoit d'investir 200 millions d'euros au cours de sa première année d'existence, dans des segments qui pourraient inclure l'électrification des véhicules, des systèmes de conduits autonome et l'intelligence artificielle.

Le fonds, officialisé par Carlos Ghosn, le patron de l'alliance, à l'occasion du salon des technologies CES de Las Vegas, sera financé à hauteur de 40% par Renault, de 40% par Nissan et de 20% par Mitsubishi.

L'investissement initial de 200 millions vient se rajouter au total de plus de 8,5 milliards d'euros que les trois membres de l'alliance consacrent ensemble par an aux investissements dans le recherche et développement.

Lors du CES, Carlos Ghosn, Carlos Ghosn a dit que l'alliance allait se concentrer sur le développement de voitures électriques, sur la conduite autonome et les taxis robotisés.

Il a ajouté prévoir pour l'alliance des investissements de plus de 50 milliards de dollars sur les six prochaines années, disant qu'elle allaint lancer plus de 40 modèles avec des degrés variés, selon les pays, de conduite autonome.

(Minami Funakoshi, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Renault, MITSUBISHI MOTORS CORPORATION, Nissan Motor Co Ltd