En septembre dernier, le groupe d'hôtels et de casinos fondé au début du siècle dernier par François André et repris par son neveu Lucien Barrière dans les années cinquante, a loupé son introduction en bourse.

Devant le peu d'intérêt manifesté par les investisseurs, le groupe Accor, détenteur de 49% des parts de Groupe Lucien Barrière, avait préféré renoncer à céder sa participation, qui était valorisée «entre 500 et 700 millions d'euros» selon Gilles Pélisson, patron d'Accor.

Présent dans les secteurs de l'hôtellerie de luxe (une quinzaine d'établissements), des casinos (une quarantaine), des bars et des restaurants, des loisirs et du bien être (thalassothérapie, golf, SPA...) et plus récemment du poker en ligne (barrierepoker.fr), le groupe Lucien Barrière, dirigé par Dominique Desseigne, compte près de 7 000 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires supérieur à 1 milliard d'euros l'année dernière.

Sur le troisième trimestre de l'année en cours, le groupe a même publié des chiffres de ventes en hausse de 0,5% à 273 millions d'euros. De quoi aiguiser l'appétit des investisseurs. Ce serait le cas du fonds d'investissement CVC qui aurait entamé des pourparlers avec Dominique Desseigne et ses équipes.

Aucune information n'ayant été communiquée de part et d'autres, la nouvelle est toutefois à prendre avec précaution. Mardi, le titre Accor a progressé de plus de 2,2% en fin de séance.