« Les spectacles font partie de l’ADN de l’entreprise », observe Blandine Hermelin, responsable des activités culturelles au sein du groupe Barrière. Au total, la chaîne de casinos de luxe soutient pas moins de 2 700 manifestations culturelles et engage pour cela 8 millions d’euros par an, un budget qui ne faiblit pas malgré la crise. Les intermittents peuvent au pas-sage saluer cet effort : 15 000 ont été engagés en 2010 par la chaine de casinos.

Le 15ème Festival de Pâques de Deauville (musique de chambre) est par exemple abrité depuis le week-end dernier par le théâtre du Casino Barrière. Le groupe de Dominique Desseigne est d’ailleurs particulièrement féru de musique : Enghien Jazz Festival, Francofolies de La Rochelle ou Festival international de musique de Besançon, autant d’évènements qui auraient du mal à survivre sans l’aide financière et logistique des casinos Barrière.

Il faut dire que les 33 casinos du groupe constituent un écrin idéal pour concerts, pièces de théâtre et autres prestations artistiques. Mais le cinéma n’est pas oublié : le groupe Barrière est à l’origine du Festival du film américain de Deauville et est un partenaire actif du Festival de Cannes. Sans oublier les 255 000 euros apportés par la Fondation Diane et Lucien Barrière, qui subventionne deux prix consacrés au cinéma et au théâtre.

L’arrivée récente de Fimalac au capital (à hauteur de 40%) pourrait même encore renforcer la vocation artistique du casinotier. Le fonds de Marc Ladreit de Lacharrière est en effet déjà très impliqué dans le culturel et des synergies sont à l’étude avec sa Fondation culture et diversité.