(Reuters) - GlaxoSmithKline (GSK) a dit lundi maintenir son projet d'introduction en bourse de son activité de soins de santé aux consommateurs en juillet en dépit de la volatilité des marchés liée à la crise ukrainienne.

"Nous sommes extrêmement confiants quant à notre calendrier pour la scission en juillet et nous publierons le prospectus en juin", a déclaré la directrice générale de GSK, Emma Walmsley, lors d'une conférence de presse.

"Nous avons travaillé très dur au cours des trois dernières années (...) et navigué à travers une pandémie mondiale (...) cela n'enlève rien à l'extrême gravité de la tragédie en Ukraine", a-t-elle ajouté.

Les Bourses européennes évoluent en forte baisse lundi sur fond de pic de volatilité après une nouvelle série de sanctions de l'Union européenne à l'encontre de la Russie en réaction à l'invasion de l'Ukraine.

Emma Walmsley a indiqué que GSK s'efforçait de soutenir "pratiquement et financièrement" ses 400 employés présents en Ukraine. La Russie et l'Ukraine représentent moins de 1% du chiffre d'affaires du groupe.

GSK a rejeté l'an dernier une offre du géant Unilever de 50 milliards de livres (59,76 milliards d'euros) pour sa division de produits grand public, la jugeant trop faible.

La nouvelle société, qui sera baptisée Haleon, sera cotée à la Bourse de Londres, avec un certificat de dépôt américain (ADR) aux États-Unis.

GSK, qui entend se concentrer sur les produits pharmaceutiques et les vaccins, vendra sa participation restante de 20% peu après l'entrée en Bourse d'Haleon, a indiqué le groupe.

Pfizer, qui détiendra 32% d'Haleon, devrait conserver sa participation et nommera deux des membres du nouveau conseil d'administration, tandis que GSK renoncera à toute représentation.

(Reportage Ludwig Burger à Francfort et Pushkala Aripakaà Bengalore; version française Dina Kartit, édité par Blandine Hénault)

par Ludwig Burger et Pushkala Aripaka