Kering publie ses résultats au titre de son premier semestre 2018. Et le groupe de luxe en est plutôt fier. « Kering a réalisé des performances sensationnelles ce trimestre et sur les six premiers mois de l’année, tant au niveau du chiffre d’affaires que du résultat », s’est ainsi enthousiasmé François-Henri Pinault, le Président-Directeur général du groupe de luxe. Dans le détail, le chiffre d'affaires de Kering au premier semestre 2018 s'établit à 6 431,9 millions d'euros et affiche une croissance de 26,8% en données publiées et 33,9% à périmètre et taux de change comparables.

" Cette très forte progression des ventes est tirée par une excellente dynamique tant dans les pays matures que dans les pays émergents, avec notamment une hausse de 45,4% en comparable en Amérique du Nord, 25,1% en Europe de l'Ouest, 37,6% en Asie-Pacifique (hors Japon) et 30,7% au Japon ", explique le groupe, dans son communiqué.

Au premier semestre 2018, la marge brute de Kering s'élève à 4 776,3 millions d'euros, en hausse de 30% par rapport au semestre précédent.

Le résultat opérationnel courant atteint un niveau historique, à 1 771,9 millions d'euros, en progression de 53,1%. Le taux de marge opérationnelle du groupe enregistre une hausse de 470 points de base et s'établit à 27,5%.

Pour sa part, l'Ebitda s'est élevé à 2 021,6 millions d'euros au premier semestre 2018, en hausse de 47,6% par rapport au premier semestre 2017. Le ratio d'Ebitda rapporté au chiffre d'affaires s'établit pour sa part à 31,4%, en croissance de 440 points de base.

Au premier semestre 2018, le résultat net part du groupe enregistre une très forte hausse de 185,7% et s'établit à 2 359,6 millions d'euros. Au premier semestre 2018, le résultat net par action atteint 18,74 euros, à comparer avec 6,55 euros au premier semestre de l'exercice précédent.

Il est notamment composé du résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants, qui s'élève à 1 262,2 millions d'euros (en progression de +54,9%), et du résultat net des activités abandonnées, qui s'élève à 1 148,2 millions d'euros, et qui comprend principalement la plus-value de cession résultant de la perte de contrôle de Puma.

" Face à des bases de comparaison exigeantes et dans un environnement incertain, nous ferons progresser, cette année encore, nos performances opérationnelles et financières. ", a déclaré François-Henri Pinault.