Vers 12h00 GMT, le titre BT avançait de 3,06% à 499,7 pence, affichant l'une des plus fortes hausse de l'indice Stoxx 600 alors que l'indice regroupant les valeurs européennes du secteur des télécommunication gagnait 0,20%.

Gavin Patterson, directeur général de BT, a déclaré que l'ancien monopole d'Etat vivait une période faste, sa gamme de services, allant du très haut débit à des services de télévision, étant aujourd'hui complétée par son retour dans le mobile.

Les autorités de la concurrence britanniques ont donné il y a deux semaines leur feu vert définitif au rachat par BT d'EE, entreprise jusqu'alors codétenue par Orange et Deutsche Telekom, pour 12,5 milliards de livres (16,4 milliards d'euros).

BT a annoncé la création d'une nouvelle division dédiée aux entreprises et au secteur public en Grande-Bretagne et en Irlande à la suite du rachat d'EE, finalisé vendredi.

"Nous allons mettre en oeuvre une stratégie multi-marques, en offrant aux clients britanniques la possibilité de choisir un mélange entre BT, EE et Plusnet en fonction de qui leur convient le mieux", a déclaré Gavin Patterson.

Pour Citigroup, BT profite de l'acquisition d'EE pour procéder à "ce qui nous paraît être une judicieuse réorganisation d'activités".

BT a précisé que son chiffre d'affaires avait augmenté de 4,7% au troisième trimestre 2015-2016, à 4,6 milliards de livres tandis que son excédent brut d'exploitation (EBE) progressait de 3%, à 1,6 milliard.

Le bénéfice imposable ajusté de BT s'inscrit en hausse de 14% à 928 millions de livres sur le trimestre.

Le groupe a affiné sa prévision de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'exercice, disant tabler désormais sur une hausse allant de 1% à 2% alors qu'il se contentait auparavant d'évoquer une "croissance" de ses ventes.

(Paul Sandle, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Angrand)