Il y a encore 10 petites années, on pouvait compter sur les doigts d'une main les riches investisseurs ou patrons de grands groupes fermement résolus à agir pour la défense de notre planète menacée, et disposés à financer largement cette préoccupation écologique nouvelle.

Aujourd'hui, on peine à évoquer les multiples actions en faveur de l'environnement mises en place par les hommes et les femmes les plus riches du monde. Georges Soros est l'un de ceux-là. D'ailleurs, il l'a dit récemment à Copenhague devant un parterre de journalistes attentifs.

« Le réchauffement climatique est un problème politique. Les données scientifiques sont indubitables. Que les dirigeants politiques fassent preuve d'une volonté politique pour régler le problème est moins sûr », a déclaré le presque octogénaire milliardaire Américain, avec le souci de la provocation qu'on lui connaît.

Après le financement d'étudiants noirs en Afrique du sud durant l'apartheid, ou encore l'Open Society Institute et la Fondation Soros, visant à promouvoir le développement des sociétés démocratiques, c'est avec le réchauffement climatique que Georges Soros tend à démontrer que ses velléités philanthropiques ne se sont pas refroidies. Bien au contraire.

Outre ce milliard de dollars qu'il a annoncé vouloir investir dans les énergies renouvelables, l'homme d'affaire a confirmé la création de Climate Policy Initiative. Cette association, présentée comme une structure de conseil, de développement et de surveillance, sera dotée de 10 millions de dollars chaque année, pendant dix ans.