Des premiers contacts ont eu lieu il y a deux ans déjà mais l'idée avait été rejetée par celui qui était alors président du directoire de Thyssen, Heinrich Hiesinger, précise le quotidien financier dans un article paru dimanche soir sur son site internet.

Thyssenkrupp s'est refusé à tout commentaire et Antti Herlin n'était pas immédiatement disponible pour une réaction.

La fondation Alfried Krupp, qui détient deux sièges au conseil de surveillance, a la semaine dernière encore exclu un éventuel démembrement du groupe allemand, dont les ascenseurs constituent la branche la plus rentable.

L'investisseur activiste Cevian, deuxième actionnaire de Thyssen avec 18% du capital, demande une revue stratégique de toutes les activités du groupe qui, pense-t-il, pourraient mieux se développer dans un cadre différent.

Les spéculations sur l'avenir de Thyssenkrupp se sont intensifiées après la démission il y a 10 jours de Heinrich Hiesinger, qui a évoqué un manque de soutien de ses actionnaires et dont l'intérim est assuré par le directeur financier Guido Kerkhoff.

Le départ d'Heinrich Hiesinger est survenu moins d'une semaine après la conclusion d'un accord historique sur la création d'une coentreprise dans la sidérurgie en Europe avec le groupe indien Tata Steel.

(Arno Schütze et Jussi Rosendah, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Kone Oyj, Tata Steel