Parallèlement à la présentation de ses comptes, et comme la presse s'en était déjà fait l'écho, Engie (ex-GDF Suez) a fait le point sur sa future gouvernance et les décisions qui, en la matière, seront soumises aux actionnaires lors de l'AG du 3 mai prochain. Progressivement, l'emblématique PDG Gérard Mestrallet va passer la main à son bras droit, Isabelle Kocher.

L'AG aura en effet à se prononcer sur la dissociation des fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général, mais aussi sur le renouvellement des mandats d'administrateurs d'Isabelle Kocher et de Gérard Mestrallet.

Ce qui permettra à ce dernier, qui est qualifié de rien de moins que de 'référence mondiale dans le secteur de l'énergie', de conserver la présidence 'non exécutive' du conseil.

M. Mestrallet, qui atteindra les 67 ans dans une dizaine de jours, aura droit à une compensation : l'AG aura aussi à se prononcer sur le report de 67 à 69 ans de la limite d'âge statutaire pour l'exercice des fonctions de président, lui laissant ainsi plus de marge.

A cette même occasion, l'actuelle directrice générale délégué en charge des opérations, Isabelle Kocher, devrait devenir directrice générale de plein exercice.

Deux autres administrateurs, Jean-Louis Beffa et lord Simon of Highbury, ne solliciteront par le renouvellement de leurs mandats. L'AG aura à se prononcer sur la nomination de MM. Fabrice Brégier (directeur général d'Airbus depuis 2012) et Peter Ricketts (diplomate britannique dernièrement ambassadeur du Royaume-Uni en France).

“Enfin, Lucie Muniesa, directeur général adjointe de l'Agence des participations de l'Etat, a été nommée en qualité d'administrateur représentant de l'Etat au conseil d'administration d'Engie, en remplacement d'Astrid Milsan qui a été appelée à d'autres fonctions”, indique le groupe.


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