PARIS (Agefi-Dow Jones)--L'Etat, actionnaire d'Engie à hauteur de près de 24%, ne devrait pas demander le départ de la directrice générale du fournisseur de gaz et d'électricité, Isabelle Kocher, avant la fin de son mandat en mai prochain, rapporte lundi le quotidien Les Echos.

"Il s'agit d'accélérer la mise en oeuvre de la stratégie d'Engie qui ne donne pas assez de résultats tangibles pour l'instant. Il n'est pas question de révoquer la directrice générale avant la fin de son mandat comme si on avait quelque chose de grave à lui reprocher", indique une source citée par Les Echos.

Le mandat d'Isabelle Kocher, en poste depuis mai 2016, arrivera à échéance à l'issue de la prochaine assemblée générale d'Engie en mai 2020.

Selon Les Echos, la non reconduction d'Isabelle Kocher ne serait pas actée lors du prochain conseil d'administration du groupe, prévu le 17 décembre, mais serait incluse dans les résolutions de l'assemblée générale qui seront communiquées aux actionnaires en février.

L'Etat, qui ne souhaite pas voir le départ d'Isabelle Kocher interprété comme un feu vert au démantèlement d'Engie, pourrait accélérer le calendrier "si l'ambiance devient impossible à maîtriser" au siège de la société à la Défense, précise le quotidien.

Contacté par l'agence Agefi-Dow Jones, un porte-parole d'Engie n'a pas souhaité commenter ces informations. L'Agence des participations de l'Etat (APE) n'était pas disponible dans l'immédiat.

Dans un entretien au journal Le Figaro la semaine dernière, Isabelle Kocher avait défendu son bilan et s'était fermement opposée à la vente des infrastructures gazières du groupe énergétique, souhaitée par une partie du conseil d'administration d'Engie.

-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr ed: VLV

Site Internet: http://www.lesechos.fr

Agefi-Dow Jones The financial newswire