PARIS (Reuters) - Le projet Hercule de réorganisation des activités d'EDF n'est pas "enlisé" et fait l'objet de discussions quasiment quotidiennes entre Paris et Bruxelles, a déclaré samedi Jean-Bernard Lévy, le PDG de l'électricien public.

La France tente depuis plusieurs mois de finaliser ses négociations avec la Commission européenne en vue d'une nouvelle régulation du parc nucléaire d'EDF, qui passerait par une hausse du prix de vente de sa production et s'accompagnerait d'une refonte du groupe, pour lui permettre notamment d'investir davantage dans les énergies renouvelables.

"Il y aura nécessairement un tournant pour EDF, il faut que ça soit le meilleur possible (...) ; ce n'est pas du tout enlisé, il y a des conversations quasiment quotidiennes", a dit Jean-Bernard Lévy sur France Inter.

Le PDG a également répété que le démarrage du réacteur nucléaire de type EPR de Flamanville (Manche) était prévu pour fin 2022, bien que le groupe ne dispose plus de "marges" pour respecter ce calendrier.

(Benjamin Mallet, édité par)