"Je sais que l'on entend beaucoup de choses, mais aujourd'hui il n'y a pas de discussion", a dit Jean-Dominique Senard devant quelques journalistes en marge de l'assemblée générale de Nissan au Japon.

"J'ai redit aux actionnaires que le dossier était à l'arrêt et que je le regrettais", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'idée d'une reprise des négociations en ajoutant Nissan dans la boucle, Jean-Dominique Senard a répondu que c'était "une hypothèse totalement hypothétique".

L'assemblée générale des actionnaires de Nissan a voté mardi la nouvelle gouvernance du groupe japonais pour tourner la page sur l'ère Ghosn.

En revanche, le directeur général de Nissan a douché les espoirs d'un réchauffement rapide des relations avec Renault en prévenant qu'un manque d'équité entre les deux constructeurs pourrait mettre rapidement fin à leur alliance nouée il y a vingt ans.

NOTE: Ces informations n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.

(Bureau de Paris, Gilles Guillaume pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Renault, MITSUBISHI MOTORS CORPORATION, Nissan Motor Co Ltd