RENAULT : le directeur général sur la sellette ?
Dans le même temps, le ministre de l'Economie a ajouté avoir toute confiance en Jean-Dominique Senard et dans le conseil d'administration de Renault pour choisir la meilleure gouvernance possible.
En Bourse, le titre Renault n'a pas réagi outre mesure à cette information et progresse de 0,54% à 50,67 euros.
Dernier rescapé de l'ère Carlos Ghosn, Thierry Bolloré a échoué à retisser des liens de confiance durable avec Nissan et a présenté en juillet dernier des résultats dégradés pour Renault. En outre, ce qui n'arrange rien, la presse évoque des relations tendues avec Jean-Dominique Senard.
Cette pression grandissante autour de Thierry Bolloré se manifeste au lendemain du renouvellement de l'état-major de Nissan.
Le constructeur automobile japonais s'est finalement choisi un nouveau directeur général en la personne de Makoto Uchida. Il était jusque-là patron des activités de Nissan en Chine. Agé de 53 ans, il jouit d'une réputation Renault-compatible. Il prendra ses fonctions le 1er janvier prochain.
Ces changements à la tête du constructeur japonais, associés à un éventuel départ de Thierry Bolloré, pourraient représenter le déclic nécessaire à faire évoluer de manière harmonieuse les relations avec Nissan. Et donc conduire possiblement à une reprise des négociations de mariage avec Fiat Chrysler.