Interrogé sur RTL sur l'hypothèse d'une nationalisation que n'a pas exclue le gouvernement, Jean-Dominique Senard a répondu: "Aujourd'hui, nous ne sommes pas dans cette perspective."

"Nous travaillons sur des idées de prêts bancaires qui seraient, eux, garantis par l'Etat et qui, un jour ou l'autre, sont destinés à être remboursés", a-t-il poursuivi.

"C'est ça l'hypothèse sur laquelle nous travaillons aujourd'hui (...) et je suis absolument certain que ça devra permettre de passer la mauvaise période que nous vivons aujourd'hui."

A l'évocation d'un montant de prêts de l'ordre de quatre à cinq milliards d'euros, le président de Renault a dit: "Ça pourrait être de cet ordre-là."

Il a néanmoins souligné que l'alliance avec Nissan et Mitsubishi était "le principal support (du) rebond" de Renault.

(Henri-Pierre André, Gwénaëlle Barzic et Bertrand Boucey, édité par Marc Angrand)