« Nous demandons au CSA de respecter la loi, c’est-à-dire de respecter le pluralisme et d’attribuer la ressource disponible » a expliqué le Président d’NRJ au journaliste du quotidien économique qui l’interrogeait.

Fondé il y a tout juste trente ans, NRJ Group est devenu un acteur majeur dans le domaine de la Radio en France. Implanté dans 12 autres pays, l’entreprise exerce les métiers d’éditeur, de producteur, de diffuseur et assure la commercialisation de ses propres espaces média. L’incursion du groupe dans la télévision date de l’avènement de la TNT en 2005.

La chaîne généraliste NRJ 12 dispose d’une part d’audience nationale de 2,6% (période janvier-mars 2011) sur les 25-49 ans, qui la place en troisième position sur cette cible.

Sollicité par Les Echos au sujet notamment du récent projet de cession de Direct8 et de Direct Star par le groupe Canal+, Jean-Paul Baudecroux a dénoncé « l’immobilisme préoccupant » des pouvoirs publics et réclamé de nouvelles fréquences.

« Je demande deux nouvelles chaînes pour le groupe NRJ (...) afin que le paysage ne se résume pas à trois opérateurs dans le privé : TF1, M6 et Canal+ » a-t-il déclaré.

Le patron français a regretté que « l’appel à candidatures (soit) bloqué depuis un an » et compte sur le régulateur pour débloquer une situation qui empêche pour le moment le groupe de développer ses deux projets : « une chaîne à destination des femmes avec Chérie HD, et une chaîne consacrée au patrimoine avec Nostalgie TV ».

Jean-Paul Baudecroux a toutefois précisé qu’il ne songeait pas pour l’instant à vendre NRJ12.