Cette offre place encore une fois le PDG d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, face aux fondateurs d'Essar - la famille Ruia - qui se battent déjà pour éviter que leurs actifs sidérurgiques ne tombent dans l'escarcelle du géant mondial de l'acier.

Les créanciers d'Essar vendent de nombreux actifs du groupe pour recouvrer des milliards de dollars de prêts, lui laissant peu de maîtrise sur le choix des acheteurs.

Power Finance Corp (PFC), groupe contrôlé par l'Etat indien, est le principal créancier de la centrale électrique. Son président Rajeev Sharma, a dévoilé lundi l'offre d'ArcelorMittal.

Il a précisé que la famille Ruia avait également fait une offre de 35 milliards de roupies pour la centrale électrique, mais que celle d'ArcelorMittal lui était supérieure de 37%.

Rajeev Sharma a précisé que PFC n'avait pas encore tranché entre les deux offres pour cette centrale, dont la dette s'élève à 74 milliards de roupies.

ArcelorMittal n'a pas souhaité s'exprimer et personne chez Essar n'était pas immédiatement disponible pour commenter ces informations.

En octobre dernier, le sidérurgiste Essar Steel a retenu ArcelorMittal et le japonais Nippon Steel & Sumitomo Metal comme candidats finaux en vue de sa reprise dans le cadre d'une offre commune.

 

(Promit Mukherjee; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Juliette Rouillon)