La Commission européenne a ouvert mardi 30 novembre une enquête sur le géant informatique. Bon nombre de fournisseurs de service de recherche en ligne se sont plains de la prépondérance de Google. En effet, Ciao, Foundem et ejustice accusent Google de favoriser ses propres services et de pénaliser les leurs.

Bruxelles qui s'était déjà penché sur le sujet en début d'année ne compte pas en rester là. « Cette ouverture de procédure n'implique pas que la Commission possède des preuves de l'existence d'une infraction » mais « seulement que la Commission conduira une enquête approfondie sur ce dossier, de manière prioritaire », annonce-t-elle dans un communiqué officiel.

Une enquête à durée indéterminée
La complexité de ce genre de procédure la rend longue. Des années sont souvent nécessaires pour résoudre le litige. Prenons pour exemple l'affaire Microsoft. Quatre ans de procédures en appel et de contestations ont été nécessaires pour, au final, sanctionner la société pour violation des lois européennes sur la concurrence.

Une étude approfondie
L'enquête aura pour but de vérifier si Google a bel et bien valorisé ses résultats de recherche au détriment de ceux de ses concurrents. Bruxelles examinera également « les allégations selon lesquelles Google imposerait des clauses d'exclusivité à des partenaires publicitaires, en leur interdisant de disposer certains types de publicités fournies par des concurrents sur leur site web, ceci dans le but d'exclure des outils de recherche concurrents » a annoncé le Figaro.

Une chose est sûre, Google est sur le devant de la scène en ce moment. Entre sa volonté d'acquérir la société Groupon et cette nouvelle enquête, la société risque de faire parler d'elle les jours à venir.