C’est en tout cas ce qui ressort d’une enquête réalisée par Bime Analytics auprès d’une dizaine de millions d’utilisateurs du nouveau réseau social de Larry Page.

Selon les résultats publiés, plus de 80% des personnes sollicitées n’utiliseraient pas le moins du monde Google Plus. Une fois enregistrés, les utilisateurs ne reviendraient plus ou presque plus sur le concurrent de Facebook.

Pourtant, au départ, au regard de l’insolente croissance du nombre d’inscriptions, le succès semblait acquis. Las, tout porte à penser que les utilisateurs soient majoritairement des informaticiens, des « geeks », des ingénieurs, des étudiants... Et des hommes (ils représentent les deux tiers des inscrits selon les dernières études réalisées), curieux de découvrir les fonctionnalités proposées, plutôt que de les utiliser quotidiennement.

En nombre de visites, Google demeure le groupe le numéro un mondial. Mais une étude ComScore a révélé que les internautes américains préféraient se prélasser sur Facebook que de chiner sur l’un des sites de Google : en mai dernier, les premiers ont passé 375 minutes chez Mark Zuckerberg, contre 213 minutes chez Larry Page.

Il sera difficile pour le géant californien de Mountain View de rattraper les 750 millions d’aficionados de Facebook.