Ce n’est pas vraiment une nouveauté. On sait que Larry Page et son acolyte Sergey Brin sont sensibles depuis toujours aux questions environnementales et à l’impact de l’industrie sur la planète, le secteur de l’internet compris (notamment les fermes de serveurs hyper voraces en énergie). Google fut ainsi l’un des premiers géants à équiper les toits de ses bâtiments en panneaux solaires, afin de produire – au moins un peu – de l’énergie consommée par ses employés. Google est par ailleurs l’un des principaux « mécènes » pour la recherche en matière d’énergies renouvelables aux États-Unis.

Mais cette fois-ci, c’est un peu différent. Il ne s’agit plus seulement de philanthropie, mais de business. Larry Page a été très clair : « Le temps de la recherche active made in Google est arrivé ». Que le patron l’ait annoncé devant les actionnaires de Google n’est pas non plus anodin. L’entreprise va donc se doter d’un département entièrement dédié aux questions et aux recherches sur les énergies renouvelables. Dans le but de proposer, selon les termes de Larry Page lui-même, des « solutions applicables par tous, dans les plus brefs délais ». Les solutions de notre baron et de Google seront technologiques, évidemment. Il ne s’agira pas de l’impression à des millions d’exemplaires d’un fascicule de « bonne conduite écolo ». Google entre désormais dans l’ère de « l’écolo-business ». Et quand la firme californienne a un plan, on en voit très vite les résultats, qu’ils soient bons ou non.