Larry Page a ainsi déclaré en début de semaine que Google souhaitait acheter tous les noms des pays de la planète. Comme des noms de marques, dont Google aurait la jouissance de reproduction et d’utilisation. Et que Google pourrait même, s’il le décidait, faire disparaître. Par exemple, si la firme le décidait, la France ne s’appellerait donc plus la France, mais la Rance (c’est un exemple) dans le monde Google.

Des voix se sont déjà élevées contre ce projet un brin mégalomaniaque et en tous les cas extravagant. Souvenez-vous qu’il y a à peine 5 ans, Larry Page avait déclaré vouloir "scanner les livres du monde entier et les proposer sur Google" : beaucoup s'étaient exclaffés. Larry Page a d’ores et déjà prévenu que près de 40 000 avocats à travers le monde travaillaient sur le projet et qu’une fois finalisé, Google ferait "la chasse" aux récalcitrants.

Pour Larry Page, il s’agit simplement de bon sens : "Nous proposons un produit – Google Earth – qui utilise déjà les noms des pays. Notre but est donc tout naturel : acquérir les droits d’utilisation de ces noms". CQFD.

Pour une poignée de secondes
Cette logique implacable est devenue presque une marque de fabrique chez Larry Page, qui semble également partisan du fameux "Time is money". Google a ainsi annoncé le 20 juin dernier à San Francisco que bientôt ses utilisateurs n'auront même plus besoin de taper leurs recherches. En effet, il suffira juste de parler à son ordinateur ou encore de faire glisser une image dans la case recherche pour la lancer, de plus Google fera pré-charger les pages Web, prévoyant que les utilisateurs seront plus enclins à cliquer pour gagner deux à cinq secondes lors d'une recherche.

Larry Page a nommé cette nouvelle fonctionnalité "Connaissance", ce qui témoigne de sa vision de Google, qui est plus qu'un basique outil de recherche d'informations mais un réel moyen de mieux comprendre le monde, selon lui.

Un monde que Google n'a décidément pas fini de surprendre.