Selon le Los Angeles Times, la direction de Google est désormais divisée en six pôles, avec à leur tête des cadres davantage autonomes. Andy Rubin a été désigné vice-président du mobile, Vic Gundotra, vice-président du social, Sundar Pichai, vice-président de Chrome, Salar Kamangar, vice-président de Youtube et de la vidéo, Alan Eustace, vice-président de la recherche, et Susan Wokcicki, vice-présidente de la publicité. Chacun d’entre eux sera responsable de son pôle directement auprès de Larry Page. Le successeur d’Eric Schmidt adopte ainsi une organisation proche de celle mise en place par Steve Jobs au sein d’Apple, l’idée consistant à mettre en place des pôles plus autonomes et à rationaliser la prise de décision.

L’annonce de cette nouvelle organisation, qui aurait reçu un bon accueil au sein de Google, coïncide avec un nouvel objectif pour la firme de Mountain View, qui veut se renforcer dans les réseaux sociaux. Récemment dépassé par Facebook en termes de visiteurs, Google veut maintenant combler son retard. Pour motiver ses troupes, Google a indiqué qu’un quart du bonus annuel sera attribué en fonction des résultats obtenus sur le front des réseaux sociaux sur l’année 2011. Plus surprenant, cette règle s’appliquera à tous les employés, y compris ceux dont la mission n’intègre pas forcément la dimension "sociale" dans leurs responsabilités.

Cap sur le web social
Tous les salariés de Google se retrouvent ainsi impliqués dans les nouveaux projets. Selon un mémo interne révélé par Business Insider, la direction de Google demande à tous les salariés de sonder leurs proches sur de nouveaux produits, de les inviter à les tester et de recueillir leurs impressions, bonnes ou mauvaises. La dimension sociale reposant avant tout sur la communauté d’utilisateurs de Google, le groupe a lancé, il y a quelques semaines, une nouvelle fonction (Google + 1), qui permet aux internautes de signaler les sites qu’ils apprécient grâce à un bouton « +1 » placé sur la page des résultats.