Le succès des réseaux sociaux et du social gaming n'est plus à démontrer. Facebook a déjà conquis plus de 60 millions de joueurs avec Farmville et Yves Guillemot, le patron d'Ubisoft, surf également sur cette tendance afin de maintenir sa position hégémonique dans le secteur de l'édition des jeux vidéo (cf. article). Et Google ne compte pas rester en marge de ce nouveau phénomène du monde virtuel.

Première pierre à l'édifice : Larry Page et Sergey Brin ont déboursé entre 100 et 200 millions de dollars pour entrer au capital du leader du secteur, Zynga, une société éditrice de jeux web 2.0 sur réseaux sociaux (Farmville, Frontierville, Mafia Wars, etc.) basée à San Francisco en Californie.

La semaine dernière, le géant du net a franchi une nouvelle étape en acquérant Slide, un développeur d'applications en ligne et de jeux sociaux pour un montant avoisinant les 200 millions de dollars.

Etape finale pour Google : mettre la main sur un éditeur de solutions de paiement afin de réunir tous les éléments (plate-forme, contenus, système de paiement) nécessaires à la naissance de son réseau social, baptisé Google me.

Et d'après le site Technocrunch, ce serait presque chose faite. Le blog officiel de Google corrobore la rumeur, selon laquelle Page et Brin s'apprêteraient à acheter Jambool, un éditeur de solutions de paiement, pour environ 70 millions de dollars. En effet, le directeur de l'ingénierie, David Glazer, explique que ce rachat devrait permettre d'intégrer des fonctionnalités sociales aux services de Google déjà existants.

Mark Zuckerberg va donc bientôt voir apparaitre un nouveau concurrent. Le réseau social, Google Me, laissera une large place au social gaming. Mais Mark Zuckerberg ne manque pas de ressources et a déjà fait preuve d'innovation en développant sa propre monnaie virtuelle (cf. article).