Les avocats engagés par le groupe américain de télévision pour enquêter sur les plaintes contre Leslie Moonves ont conclu que CBS a des motifs de ne pas lui verser une indemnité de 120 millions de dollars (106 millions d'euros), ajoute le quotidien qui cite un projet du rapport de l'enquête interne.

En septembre, CBS avait déclaré qu'il verserait cette somme à Leslie Moonves si une enquête interne sur ces accusations de harcèlement ne fournissait pas de justification à un licenciement.

Cette dernière montre que Leslie Moonves a détruit des preuves et induit en erreur les enquêteurs afin de préserver sa réputation et son indemnité de rupture de contrat, précise le quotidien.

Selon le journal, les enquêteurs estiment qu'ils ont étayé de nombreuses accusations de harcèlement sexuel contre Leslie Moonves, dont certaines n'ont jamais été révélées.

Sollicité un porte-parole de CBS, Dana McClintock, a dit que le groupe n'avait aucun commentaire à faire sur l'article du New York Times.

Mon client "conteste avoir eu des relations sexuelles non consenties" et "a largement et pleinement coopéré avec les enquêteurs", a déclaré pour sa part l'avocat de Leslie Moonves, Andrew Levander, cité par le quotidien américain.

Ce dernier n'a pas pu être joint pour un commentaire.

NOTE : Les informations du New York Times n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.

(Steve Gorman à Los Angeles; Claude Chendjou pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)