La 9ème fortune au monde (selon Forbes 2007) avec 23 milliards de dollars US fut par le passé le principal actionnaire de CIBC. Outre Li Ka-Shing, le régime de retraite ontarien OMERS, la Financière Manuvie et la Caisse de dépôt et placement du Québec intègrent le tour de table de CIBC.

Eux aussi ont bénéficié d’un prix avantageux pour acquérir des actions de la banque canadienne. Le solde de l’augmentation de capital, soit 1,125 milliard de dollars, sera vendu à un prix certes légèrement supérieur mais toujours sous le niveau actuel du titre.

« Les mesures prises aujourd'hui offrent aux actionnaires plus de certitude que les sources de capitaux d’CIBC demeureront solides même si d'autres baisses de valeur liées au marché immobilier résidentiel aux Etats-Unis devenaient nécessaires », a déclaré son président McCaughey Malgré ces injections d’argent frais, la banque a prévenu qu’elle pourrait inscrire de nouvelles charges au cours du dernier trimestre de l’exercice 2007, qui s’achève le 31 janvier.

De nouvelles pertes en 2008 ?

CIBC vient par ailleurs d’annoncer qu'elle avait conclu la vente à Oppenheimer Holdings Inc. de ses services bancaires d'investissement, ses activités de négociation d'actions et de financement par effet de levier (LBO) aux Etats-Unis, ainsi que ses activités connexes sur les marchés de titres de créance.

La transaction comprend aussi les services bancaires d'investissement et de négociation d'actions de CIBC en Israël et certaines parties des activités connexes aux marchés financiers américains de marchés mondiaux CIBC situées au Royaume-Uni et en Asie.

Au final, en participant à cette opération, Li Ka-shing met ses pas dans ceux de Joseph Lewis (voir notre article du 21/09/2007), milliardaire britannique qui a fait de même avec la banque US Bear Stearns. Ou comme Sandy Weill, l'ancien patron de Citigroup qui vient d'entrer au capital de cette major US en difficulté. A bon compte ?