Le milliardaire de Hong Kong a vendu, mercredi 7 janvier, un bloc de 2 milliards d'actions Bank of China pour 520 millions de dollars. Montant de la plus-value ? 218 millions de dollars. La semaine dernière, le suisse UBS a revendu sa participation de 1,3% au capital de BoC.

Royal Bank of Scotland (RBS) pourrait bien en faire de même : à court de liquidités, la banque britannique a confirmé examiner la vente de sa part de 4,3% dans BoC, acquise en 2005 pour 1 milliard d'euros, valorisée près du double aujourd'hui. Goldman Sachs, Allianz et Amex, qui possèdent 7,3% d'Industrial Bank of China (ICBC), pourront à leur tour vendre leurs titres dès le 28 avril.

La réponse du berger à la bergère
Autre victime du retrait des Occidentaux, China Construction Bank (CCB) : Bank of America a partiellement cédé sa participation dans CCB, dont il détient toujours 17%. Le fonds singapourien Temasek pourrait également se retirer de CCB.

Seule lueur d'espoir, la britannique HSBC a assuré qu'elle n'envisageait pas de se délester de sa participation de 19% dans Bank of Communications, acquise en 2004 pour un montant d'environ 1,7 milliard de dollars (The Wall Street Journal Europe, 09/01).

Pour Le Figaro éco (09/01), ces retraits sonnent comme un écho à la politique de Pékin, qui décourage ses banques à investir dans les établissements occidentaux. C'est ainsi qu'en septembre, l'Etat chinois a mis son véto au rachat de Dresdner Bank par China Development Bank.

Dresdner est finalement tombé dans l'escarcelle de l'allemand Commerzbank.