Le milliardaire chinois dont la fortune est estimée à plus de 21 milliards de dollars s'était porté candidat à ce rachat au printemps dernier. Mais les négociations avaient été freinées du fait des hésitations du nouveau patron d'EDF, Henri Proglio, qui espérait pouvoir accroître les performances industrielles de l'entreprise plutôt que se séparer de ses actifs.

Le conseil d'administration d'EDF a finalement opté pour "le principe de la cession de ses réseaux de distribution d'électricité britanniques au groupe Cheung Kong à la suite de l'offre irrévocable" soumise par Li ka Ching à la fin du mois de juillet dernier.

Un rachat qui permet à Cheung Kong de récupérer près du tiers de la distribution d'électricité en Angleterre.

Vincent de Rivaz, le patron de la filiale britannique, a précisé que "cette cession ne (remettait) pas en cause l'engagement du groupe EDF (en Grande Bretagne) comme en atteste (la volonté du groupe) de construire, aux côtés de partenaires comme Centrica, quatre nouveaux réacteurs de type EPR".

L'opération reste soumise à l'approbation de la direction de la Concurrence de la Commission européenne