« La crise financière, que nous connaissons depuis septembre 2007, n'est pas encore finie puisque jour après jour, mois après mois, de nouveaux incidents arrivent » a expliqué Marc Ladreit de Lacharrière sur la radio Europe 1.

Après Dubaï il y a quelques mois, c'est au tour de quelques pays de l'UE de montrer des signes de faiblesse. Pourtant à l'inverse de cet Emirat, dont les problèmes ont démontré qu'ils pouvaient avoir des répercussions sur le plan mondial en matière d'immobilier, les difficultés traversées par les trois pays de l'Europe du sud ne devraient pas nuire aux autres Etats.

Le milliardaire Français estime en particulier que ni la France, ni l'Allemagne n'auront à souffrir des aléas Grecs ou Espagnols. « Nous avons la chance, en Allemagne et en France, d'avoir deux pilotes dans l'avion. Dans le cas de la France, sa dette devrait être de 1.600 Milliards d'Euros à la fin de l'année 2010, mais elle est financée à 1/3 par l'épargne française, à 1/3 par l'épargne venant de l'Euro et à 1/3 par les fonds anglo-saxons », a-t-il précisé.

Pour l'homme d'affaires, tout va dépendre « de ce que vont décider les investisseurs », dans la mesure où « ce sont (eux) qui, in fine, sont les maîtres du jeu ». Il estime par ailleurs que la crédibilité des pays concernés se jugera à l'aune de la capacité de ces pays à maintenir « les plans de relance, car les taux de croissance prévisionnels pour l'année 2010 sont encore très faibles ».