L'accord créera une coentreprise détenue en majorité par UBS, qui étendra les services que les deux banques peuvent offrir à leurs clients fortunés.

Le groupe suisse, qui n'a pas de licence bancaire au Japon, est ainsi le dernier en date des gestionnaires de patrimoine étrangers à cibler les quelque 17 milliards de dollars d'actifs des ménages nippons.

"Il vaut mieux posséder 51% de quelque chose d'important que 100% de quelque chose de plus petit", a déclaré à Reuters Martin Blessing, coprésident d'UBS Global Wealth Management.

"Nous nous attendons à ce que cette activité se développe, et qu'elle se développe plus rapidement que si nous le faisions tout seuls."

Au Japon, troisième économie mondiale, le niveau d'épargne est relativement élevé, comme le nombre de ménages fortunés. A fin 2018, les actifs financiers des ménages y atteignaient 17.000 milliards de dollars, selon la Banque du Japon.

Mais les banques étrangères ont eu du mal à s'implanter et plusieurs grands acteurs internationaux se sont retirés du marché faute d'y avoir atteint une taille suffisante.

Selon Martin Blessing, UBS gère actuellement plus de 20 milliards de dollars pour le compte de clients fortunés au Japon et, a-t-il dit au journal Handelszeitung, il espère doubler l'activité au cours des cinq prochaines années.

(Brenna Hughes Neghaiwi et Takashi Umekawa, Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

Valeurs citées dans l'article : Sumitomo Mitsui Trust Holdings Inc, UBS Group