UBS a accepté dimanche de racheter sa rivale Credit Suisse pour 3 milliards de francs suisses (3,23 milliards d'euros) en actions et a accepté d'assumer jusqu'à 5 milliards de francs suisses (5,4 milliards d'euros) de pertes, dans le cadre d'une fusion éclair conçue par les autorités suisses pour éviter de nouvelles turbulences sur le marché bancaire mondial.

M. Klein, un négociateur chevronné, fusionnait sa boutique de conseil éponyme avec les activités de banque d'investissement du Crédit suisse pour créer CS First Boston en tant qu'entreprise autonome qu'il aurait dirigée depuis New York.

UBS a chargé une équipe juridique d'examiner comment annuler le contrat signé par le Credit Suisse avec Klein de la manière la moins onéreuse possible, selon le rapport du FT, qui cite des personnes ayant une connaissance directe de l'affaire.

Nous supposons qu'il (Klein) fait du "cherry picking". L'accord a été conclu alors que la banque vendeuse avait un pistolet sur la tempe et nous ne sommes plus dans cette position", a déclaré une personne proche d'UBS, selon le rapport.

UBS et Credit Suisse se sont refusés à tout commentaire, tandis que Klein n'a pas pu être joint dans l'immédiat.