Pour obtenir ces primes, il devra doubler les bénéfices du groupe pour les porter à deux milliards d'euros annuels et/ou faire en sorte que l'action atteigne 21 euros.

Le titre a atteint un pic de 19,39 euros en août 2017, mais sa valeur a été divisée par deux depuis. Jeudi à 13h30 GMT, il était en baisse de 1,8% à 9,76 euros.

Les actionnaires se sont prononcés à 50,5% en faveur de ce mécanisme, qui pourrait donc valoir des options sur dix millions de titres à l'homme d'affaires irlandais.

Michael O'Leary s'est dit déçu de ce résultat et a promis de dissiper les réserves des investisseurs. "Je pense que la plupart des actionnaires se ficheraient de ce qu'on payera (au patron) pendant les cinq prochaines années s'il double le prix de l'action", a-t-il déclaré.

(Conor Humphries, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)