Le 1er octobre, le groupe irlandais a abaissé de 12% son objectif de profit annuel et a prévenu qu'il pourrait lancer d'autres avertissements sur résultats en cas de nouvelles grèves.

La compagnie, qui a reconnu en décembre les syndicats de pilotes, une première dans son histoire, doit faire face à la mobilisation de ses salariés, qui réclament des hausses de salaires et l'amélioration de leurs conditions de travail.

Dans un entretien à Reuters, Michael O'Leary a dit que les discussions entre la direction et les syndicats progressaient et qu'il espérait que la situation financière ne serait plus affectée cette année bien qu'il y ait "toujours un risque".

"Je suis plein d'espoir et confiant sur le fait que nous réalisons de réels progrès avec les syndicats et que nous ne pénaliserons plus l'entreprise cette année", a-t-il dit avant un point presse à Bruxelles.

"Mais le secteur du transport aérien est soumis à des pressions importantes. Le prix du pétrole est maintenant à 85 dollars (...) Ce n'est pas le bon moment pour que les syndicats de créer des désaccords."

Interrogé sur les propos tenus par les responsables de Ryanair lors d'une conférence avec des analystes le 1er octobre et rapportés par Barclays, selon lesquels la compagnie s'efforçait de trouver un accord avec les syndicats dans les trois à cinq prochains mois, Michael O'Leary a répondu: "Je ne pense pas qu'il soit utile de fixer un calendrier".

Il a évoqué les avancées avec les syndicats irlandais et italiens et a déclaré que Ryanair espérait "réaliser des progrès similaires dans d'autres pays au cours des prochains mois".

(Foo Yun Chee; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Ryanair Holdings plc, Norwegian Air Shuttle