par Makiko Yamazaki

TOKYO, 14 avril (Reuters) - Le PDG de Toshiba, Nobuaki Kurumatani, a démissionné de ses fonctions mercredi, sur fond de controverse autour d'une offre de rachat de 20 milliards de dollars formulée par la société de capital-investissement CVC Capital Partners, tandis que la presse se faisait l'écho d'autres prétendants.

Dans un communiqué, le géant japonais de la technologie a indiqué que le président du groupe, Satoshi Tsunakawa, prendrait la succession de Nobuaki Kurumatani. Aucun motif n'a été donné pour la démission de ce dernier.

Nobuaki Kurumatani était sous le feu des critiques après l'offre formulée par CVC, son précédent employeur, et pour ses relations délicates avec une partie des actionnaires de Toshiba.

Ce départ pourrait mettre en suspens l'offre formulée la semaine dernière par CVC pour retirer Toshiba de la cote, d'autant que des propositions rivales pourraient être formulées.

Selon le Financial Times, qui cite plusieurs personnes proches du dossier, le géant du capital-investissement KKR envisage de racheter Toshiba pour un montant supérieur à celui proposé par CVC.

Le canadien Brookfield Asse Management étudie la possibilité de formuler une offre, a rapporté Bloomberg, citant une source informée.

Un représentant de KKR Japon a décliné une demande de commentaire. Aucun commentaire n'a été obtenu dans l'immédiat auprès de Brookfield. (Makiko Yamazaki, Sakura Murakami et Chang-Ran Kim; version française Jean Terzian)