PARIS (Reuters) - Le pire de la crise du coronavirus est passé pour le secteur aéronautique, malgré les incertitudes à court terme liées au variant Omicron, déclare dans une interview au Figaro le directeur général de Safran, Olivier Andriès, qui se dit "très confiant".

L'équipementier aéronautique français devrait avoir enregistré une marge opérationnelle à deux chiffres en 2021 et prévoit 12.000 embauches en 2022, dont 3.000 en France, souligne Olivier Andriès.

"Ce variant (Omicron-NDLR) fait peser des incertitudes à court terme. Mais les campagnes de vaccination progressent partout dans le monde. Je reste optimiste. À chaque fois que les frontières rouvrent, les passagers affluent. L'appétence pour les voyages est intacte", dit le directeur général de Safran, qui "conserve une hypothèse de retour à la situation pré-COVID à horizon fin 2022 sur le marché des moyen-courriers".

Olivier Andriès cite comme premier défi pour Safran en 2022 la nécessité de répondre à la hausse des cadences de production décidées par Airbus et Boeing, sur fond de "difficultés d'approvisionnement" pour certaines matières premières.

A la Bourse de Paris, l'action Safran gagnait 1,70% à 109,5 euros à 9h35, signant avec Airbus (+2,36%) une des plus fortes hausses du CAC 40 (+0,83%).

(Rédigé par Bertrand Boucey, édité par Blandine Hénault)