TOKYO (Reuters) - Le président du conseil d'administration de Toshiba a publié vendredi une déclaration prudente sur l'offre de rachat de CVC Capital Partners, indiquant qu'elle n'était pas sollicitée et qu'une transaction nécessiterait l'approbation de diverses autorités réglementaires et un financement complexe à examiner.

"Cette proposition initiale de CVC était totalement non sollicitée et n'a pas été initiée par Toshiba", a déclaré Osamu Nagayama.

Toshiba a confirmé mercredi être en train d'étudier une offre de rachat de 20 milliards de dollars (17 milliards d'euros) de la société de capital-investissement CVC Capital Partners et son retrait de la cote.

Un accord permettrait d'alléger la pression sur la direction de Toshiba, particulièrement le directeur général Nobuaki Kurumatani, critiquée par d'importants actionnaires étrangers qui prônent davantage de transparence du conseil d'administration.

Mais les analystes ont également mis en garde contre des examens réglementaires complexes car les activités de Toshiba comprennent la construction de réacteurs nucléaires et de batteries lithium-ion utilisées dans les sous-marins militaires.

Osamu Nagayama a déclaré que la proposition de CVC était subordonnée à l'aide financière des co-investisseurs et des institutions financières.

"Nous nous attendons à ce qu'un tel processus de financement nécessite beaucoup de temps et soit complexe à examiner", a-t-il déclaré, ajoutant que le conseil d'administration examinerait attentivement la proposition.

(Ritsuko Ando, version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)