LONDRES, 23 août (Reuters) - Patrick Drahi, le fondateur d'Altice, ne sera pas contraint de réduire sa participation dans BT Group, le gouvernement britannique ayant jugé que cet investissement ne posait pas de problème de sécurité nationale.

L'homme d'affaires franco-israélien, actionnaire majoritaire de BT, a acquis en 2021 une participation de 12,1% au capital de l'opérateur historique en Grande-Bretagne, avant de porter sa participation à 18%.

Cet investissement dans l'ancien monopole britannique des télécoms, à l'origine du réseau de fibre optique du pays, un enjeu stratégique, a suscité une réponse brutale de la part de la Grande-Bretagne, qui a annoncé en mai l'ouverture d'une enquête officielle sur les implications en matière de sécurité nationale.

"BT Group a été informé par le secrétaire d'État qu'aucune action supplémentaire ne serait entreprise", a déclaré BT dans un communiqué, faisant référence à Altice, le véhicule d'investissement de Patrick Drahi.

L'annonce d'une enquête gouvernementale avait fait chuter le titre BT en mai. Une loi sur la sécurité nationale, entrée en vigueur au début de l'année, donne au gouvernement le pouvoir d'examiner et, si nécessaire, d'intervenir sur les acquisitions. (Reportage Kate Holton ; version française Kate Entringer, édité par Jean-Michel Bélot)