Dans le cadre d'un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il ajoute qu'il ne quittera pas son poste après une année 2018 difficile, marquée par un changement à la présidence de la directoire, de nouveaux litiges juridiques et un plongeon de 56,1% de la valeur de l'action - contre un repli de quelque 28% pour l'indice regroupant les valeurs bancaires européennes sur la période.

"Regardons les faits : Deutsche Bank a une base de capital très forte par rapport à ses concurrents", estime Paul Achtleiner, ajoutant que Christian Sewing, qui a remplacé en avril John Cryan au poste du président du directoire, commence à bien maîtriser les coûts de l'établissement.

Deutsche Bank a bon espoir de retourner dans le vert cette année après trois pertes annuelles consécutives.

Fin septembre, Deutsche Bank avait écarté les spéculations de fusion, qualifiées de "fictions de la presse", après des articles suggérant qu'elle pourrait se rapprocher de son concurrent allemand Commerzbank ou du suisse UBS.

Malgré l'apparition, au début du mois, de nouveaux bruits au sujet d'une fusion avec Commerzbank, Paul Achtleiner a confirmé la position de la banque en la matière et, prié de dire si Deutsche Bank pouvait avoir besoin d'une aide publique, il a dit : "Ce scénario ne se réalisera pas".

(Douglas Busvine, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Deutsche Bank, Commerzbank, UBS Group