Le bénéfice net a bondi à 751 millions d'euros, contre 476 millions d'euros à la même période l'année dernière et 860 millions d'euros attendus par le consensus Refinitiv.

Le chiffre d'affaires d'ASML a atteint 3,33 milliards d'euros contre 2,57 milliards d'euros l'année précédente, là aussi en dessous des estimations des analystes qui s'établissaient à 3,42 milliards d'euros.

L'entreprise qui domine le marché de la photolithographie, technique utilisée dans l'industrie du semi-conducteur, fournit des machines imposantes pouvant coûter jusqu'à 200 millions d'euros chacune. Elle sont utilisées par des fabricants de semi-conducteurs tels que Samsung et Intel dans la création de puces électroniques.

Peter Wennink, le directeur général du groupe, a déclaré dans un communiqué qu'avec un carnet de commandes de plus de 10 milliards d'euros, la société se trouvait dans une "position privilégiée" .

Si l'épidémie de coronavirus nuit à l'économie mondiale, la demande dans certains secteurs est plus forte que jamais, a-t-il ajouté, indiquant tabler sur une année de croissance pour le groupe.

"Le trafic de données est en pleine explosion", a dit Peter Wennink. "Et nos clients le voient. Des investissement importants sont réalisés dans des centres de données, des infrastructures pour le travail à distance".

ASML prévoit ainsi un chiffre d'affaires au troisième trimestre compris entre 3,6 milliards et 3,8 milliards d'euros.

A la Bourse d'Amsterdam, l'action ASML reculait de 0,71% dans la matinée.

(Toby Sterling, version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)