C’est ce qu’a déclaré le milliardaire britannique au Sommet Asie-Pacifique des Villes à Brisbane, dans l’état australien du Queensland début juillet. Celui qui dirige actuellement plus de 300 entreprises dans le monde entier a rajouté que tous les bénéfices de Virgin Australie seront à partir de maintenant consacrés à la recherche sur ce carburant prometteur. Un choix logique puisque les eucalyptus dominent 95% des forêts d’Australie et comptent plus de six cents espèces dans le pays.

A présent, les chercheurs vont tenter de raffiner l’huile de cet arbre afin d’en faire un biocarburant alternatif pour l’aviation ne gelant pas à haute altitude. Si jamais ils y parviennent, l’huile d’eucalyptus deviendrait d’après notre baron « un carburant formidable, puisque n’accaparant aucune ressource alimentaire », à l’instar de ceux tirés de la canne à sucre ou encore de l’huile de colza.

L’écologie selon Richard Branson
Richard Branson, sans vouloir s’immiscer dans la politique intérieure australienne, a réagi à l’annonce du Premier ministre Julia Gillard d’instaurer une taxe carbone dans le pays. « Dans l’idéal, cette taxe doit être mise en place sur une base mondiale, et non pas pays par pays » a-t-il ainsi déclaré. Pour que cette taxe « universelle » devienne une réalité, Richard Branson place ses espoirs dans la prochaine conférence sur le changement climatique organisée par l’ONU en décembre prochain à Durban.

Notre baron a aussi préconisé aux dirigeants mondiaux de détaxer les entreprises investissant dans les énergies propres pour les 20 ou 30 prochaines années, afin de consolider la position de ces énergies face aux énergies fossiles.

Le maire de Brisbane, Graham Quirk, a profité du discours très vert de Richard Branson pour annoncer la signature prochainement d’un contrat pour fournir à la ville une énergie propre pour les vingt prochaines années.