Richard Branson peut même se prévaloir d'une certaine ancienneté en la matière : en janvier 2006, Sir Richard indiquait au magazine Fortune qu’il allait investir dans les agrocarburants « de 300 à 400 millions de dollars pendant les deux à trois prochaines années. Ces fonds seront destinés à des usines d’éthanol classique et de cellulose ». Virgin Fuels, dont la plupart des actifs sont situés aux Etats-Unis, est surtout présent dans l’éthanol de maïs qu’il estime « déjà rentable, alors que l’éthanol à partir de cellulose le deviendra ».

En avril dernier, Virgin a déclaré qu’un des Boeing 747 de sa flotte volerait avec du « bio-kérosène » en 2008. « Dès l'année prochaine, nous piloterons un 747 sans passagers, grâce à l'un des biocarburants que nous avons mis au point », a-t-il déclaré récemment. Richard Branson entend bien damer le pion de la compagnie aérienne Air New Zealand, qui compte faire de même « courant 2008 ».

Il s'agira alors d'un test et/ou d'un « coup de pub », l'« agrokérosène » ne devant être utilisé de manière régulière par Virgin Atlantic que dans cinq ans environ.

Virgin Fuels n'est pas seule dans cette affaire : cette filiale de Virgin Group est, pour la circonstance, liée au constructeur aéronautique Boeing et au conglomérat US General Electric (GE).