Lors d'une conférence sur le leadership à l'université McGill de Montréal, le patron de Virgin en a profité pour décrire son management et louer les bienfaits de la crise. Le site Lesaffaires.com (04/03) nous donne quelques unes des sages paroles prononcées par le personnage.

Et Le Verbe nous déclara : "C'est en des temps comme ceux-ci – les plus tumultueux et surprenants des quarante dernières années – que les leaders d'affaires doivent faire preuve d'un fort leadership et mettre l'accent sur les façons de faire croître leurs compagnies et leurs parts de marché".

En ayant lancé Virgin Atlantic aux pires époques du transport aérien ou en créant Virgin Mobile au lendemain de l'éclatement de la bulle Internet, Branson a déjà démontré la pertinence de sa stratégie.

En marge de sa conférence, le patron de Virgin a multiplié les déclarations tous azimuts. Optimiste sur la sortie de crise, il a confié au site Internet Argent (17/02) son admiration pour le président Obama, se félicitant que "l'Amérique soit dirigée par une personne intelligente et ayant du cœur".

Après ce soutien au Démocrates américains, Branson a apporté un appui plus surprenant au programme économique des Conservateurs anglais. Selon lui, les déficits du Royaume-Uni ont atteint leur point de rupture et il faudrait entamer dès aujourd'hui une baisse des dépenses, comme le propose le candidat des Tories, David Cameron.

Enfin, Sir Richard n'a pas oublié sa jeunesse engagée contre la guerre du Vietnam : "Nous n'aurions jamais dû laisser nos politiciens aller en Irak. Il doit y avoir un meilleur moyen de se débarrasser de personnages aussi terribles que Sadam Hussein, sans avoir à tuer et blesser des centaines de milliers de civils".

Quels que soient ses positions, et qu'il s'agisse de finance ou de politique internationale, Richard Branson aime décidément faire réfléchir ses contemporains.